Sur les eaux calmes du printemps …
La porte close d’un regard vide …
… mais la douleur surnage …
Qui dira le poids d’une larme …
Devant l’inconnu qui rôde …
Les mots écloront-ils ?
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
La nuit tombe et les mots se bousculent en tous sens …
Leur boussole n’est qu’un carton jaune et bleu sur un quai de gare.
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Rêve-t-il l’enfant pâle étendu immobile ?
Demain je pars …
Le ciel est une orange …
Ouvrir la bouche et ne rien dire …
escuchando caer la lluvia siento viento de balas …
Dimanche aux tons passés …
Quand nous jouions aux billes …
Qu’avons-nous retenu des leçons de l’Histoire ?
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …
Quel est donc ce bruit sourd ?