À l’aurore quand la nuit meurt …
Tout l’univers attend
et le présent nous chasse …
Quand le soleil quitte la rive …
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Le monde aujourd’hui s’étrécit.
entre mes valves entr’ouvertes, …
Il faut aller aux promontoires …
Un sourire hésitant venu d’on ne sait où vient éclairer timide un visage fermé …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
Pont fragile entre origine et fin brumeuse …
Il n’a pas de frontières, le pays dont je suis …
Dis-moi, veilleur, cette lueur à l’horizon ?
Quand l’oiseau se rapproche et chante à ton oreille, il n’est plus, tout à coup, un décor …
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
L’infini du ciel …
La carte chimérique des chemins de nos vies …
La poésie est une drogue
dure
dont les effets, quand l’esprit vogue,
durent.
L’équinoxe fatal a surgi sans rien dire …
Sur la route, l’œil qui suit l’horizon perd lentement le sens …
À cheval sur l’été dont nous rêvions la grâce nous partions …