Pétales aux jours comptés détachés à jamais.
Nous aurons donné à nos jours le papier blanc pour y écrire …
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C’est l’hiver au printemps,
on fuit
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Printemps futile et solitude
aux couleurs vives,
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D’autres, depuis longtemps,
ont répété
Nous irons cueillir les myrtilles …
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Nostalgie aux baisers languides,
fantôme de temps abolis,
Rayon furtif au point du jour …
La vie coulait entre nos doigts …
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La plume trempée dans l’encre,
surgie d’un temps révolu,
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Dans ton cartable rose, tu transportes le monde …
Les jours sont tous pareils et différents pourtant …
Quand peu à peu revient, lancinant, le besoin …
Compagne des jours sans faim, amie fidèle …
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
La trame usée des jours laisse voir la misère …
… c’était au festival de San Remo en 2013