La campagne sourit sous le soleil d’automne …
Dans l’éther méphitique d’un été pourrissant …
Une rue banale, une passante. Puis un homme …
Notre maison fragile voit ses murs s’effriter …
Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué …
Le train de nuit roule sa bosse …
Les cailloux du chemin nous racontent une histoire …
En revenant de rêve, un matin de tempête …
Le jour se lève et le bourg endormi …
Assis l’âme en paix au bord du sommeil
Il flotte entre deux airs …
Le printemps qui pointe le bout de son bourgeon nous rappelle à la vie …
Les oiseaux étonnés ne savent pas encore s’il faut se remettre à chanter …
Nature impitoyable,
voudrais-tu nous apprendre
à être raisonnables …
Elle est de plus en plus grande, cette tentation de fermer les yeux, de me pelotonner sous les couvertures et de m’inventer un monde.
Les longs chemins de croix qu’enfants nous parcourions …
L’école peu à peu referme pour l’été …
Les ogres en nos pays ont donc une famille …
Tant de si de pourquoi …
Le voile effiloché peu à peu disparaît …