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Oiseaux messagers, légères,
les notes volent
Traces de sang de peur de pleurs, les voies du monde en sont semées …
Au son des valses, marches et polkas …
J’avais treize ans, Charles chantait …
Passant pressé que sais-tu
du monde ?
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D’autres, depuis longtemps,
ont répété
À quoi bon les mots …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
Immuable et changeant le jardin se réveille …
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Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde
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Au petit jour, les amoureux
seuls et perdus,
pleurent toujours des temps heureux
Les enfants sur la terre s’en vont chantant …
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Je la vois:
Il suffit de se pencher un peu
Pour la voir tapie dans l’herbe
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Au carrefour du monde,
les continents se croisent,
les langues se répondent
Il faudra bien un jour partir …
Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
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Les mots, dans le chaudron du monde,
grondent
de misère et de peur profonde,
immonde.
D’où viens-tu, pèlerin égaré sur les routes …
Toujours sur le métier il nous faudra remettre l’ouvrage inachevé …
Silence.
Quelques bruits familiers, un pas sur le gravier.