Il n’a pas de frontières, le pays dont je suis …
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Dansons, dansons, la nuit s’en vient …
Journal morose, encre noire sur papier gris …
L’insouciance nous a laissé dans la gorge un goût d’arc-en-ciel.
Que peut donc une plume encrée ?
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »
Au bord du gouffre, le soleil luit …
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
Dans ton cartable rose, tu transportes le monde …
Avec votre encre rouge sang, de votre plume verte et vive vous tracez des mots émouvants …
Marchez, enfants, votre pas décidé donne vie aux slogans …
Petit pirate à l’œil brillant, ta vie tu la traverses en sautillant.
La musique et le monde marchent au même temps …
Où va le sang qui coule?
Le jardinier d’Eden a le cœur en jachère …