Devant l’inconnu qui rôde …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
Poussière infime au firmament …
Elle chante la vie,
le nouveau-né fripé naufragé sur la terre, …
Égaré dans un monde aux senteurs discutables …
Ce rêve ambitieux et modeste …
Le ciel nous nargue et l’horizon ne dément rien …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Rêve-t-il l’enfant pâle étendu immobile ?
Depuis hier, rien n’a changé …
Vus du balcon, qu’ils semblent loin
les remous du monde enragé …
Un monde où les traces des anciens pas disparaissent sous les frondes …
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Égarés sans boussole il nous reste l’espoir …
Maia s’en est venue
sans surprise, et pourtant …
Quel est donc ce bruit sourd ?
Tous les rêves, tous les rêves que l’on a partagés
Tous les rêves, tous ces rêves faut pas les oublier …
Sont-ils encore debout
ou gisent-ils …
Volez papillons sans répit …