Ballerine, tes six ans nagent sur un lac, avec les cygnes …
Serpentin ondulant sans fin, ressac de la mélancolie …
Automne et pluie,
quand le silence un peu rugueux, …
Quand la Grande Polonaise de Chopin rencontre Claude Léveillée …
Un air au coin du soir …
Une petite musique, quatre notes, à peine plus …
La paix du val dort incongrue …
… un œil noir qui me dévisage …
Petite place à l’air tranquille …
Après la torpeur estivale la petite école s’éveille …
Le printemps qui pointe le bout de son bourgeon nous rappelle à la vie …
Note à note, la musique …
Quitter sa torpeur …
Le temps n’est plus un air en tourbillons m’emporte …
Monsieur le comte Lippens est le bourgmestre de Knokke …
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Une note au fausset doux …
Notes tombant en pluie rythmée …
Au fond de ma tête une contrebasse remplit l’air de contre-temps
Petite musique lancinante, tes notes sûres …