Ils ne se parlaient pas, se connaissaient à peine …
Entre les lignes, au cahier d’écolier …
Le sable fin qui s’écoule entre les doigts du sabliers …
« Mais qu’est-ce qu’elle fout encore? »
Des limbes de l’enfance un banc de brume …
L’oubli qui tout guérit …
Allons donc savourer les dernières miettes …
Les iris nonchalants que berce un vent léger …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
Fantômes en noir sur blanc, mots obsolètes …
.
D’autres, depuis longtemps,
ont répété
.
D’un cahier vert fatigué, alluvion oublié déposé par le temps, a surgi l’autre soir l’adolescent …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
Antoine Pol écrit un poème,
Georges Brassens le met en musique,
Francis Cabrel l’interprète,
Un ressac a roulé de vagues nostalgies …
Originally posted 2018-08-26 12:53:36.
Les participations de ce mois d’août, et un peu plus sur Marcel Thiry.
Quand la Grande Polonaise de Chopin rencontre Claude Léveillée …
Des temps enfuis les témoins ne sont plus …
Dans l’émotion d’un souvenir …