La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
N’écrirais-je que pour copier le même vers ?
Quand le soleil quitte la rive …
Les cicatrices mal fermées aujourd’hui se sont transformées …
La porte du temps entr’ouverte …
Dans le vent mugissant passent les souvenirs d’ogres et de lutins …
Dans le brouillard du temps nous errons à tâtons.
.
Echo lointain, comme un ressac,
des bribes
de chansons, d’idées en vrac
.
Gris et rose
couleur de vies à la dérive
rouge du sang et noir du deuil
Les inconnus d’hier aujourd’hui se saluent …
.
Nés nus,
tout aussitôt vêtus
de pudeur,
Le souffle long des bises …
.
Tout en courant, je me traîne.
Rien ne m’arrête
mais tout me freine.
Un jour nous ouvrira la connaissance aiguë de la beauté …
Il faut aller aux promontoires …
De vœux creux en désillusions …
Quand au soir de l’année tu voudrais …
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
À force de vouloir …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …