Un sapin, quelques boules …
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
Il faudra bien un jour partir …
Aujourd’hui c’est en France qu’un pantin ridicule du fond de son théâtre aguiche les passants …
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Petit pirate à l’œil brillant, ta vie tu la traverses en sautillant.
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Elle qui, de l’enfance, a gardé le regard clair …
Herbes folles au jardin l’hiver vous a surprises …
Bruxelles. Une rue banale, une passante …
.
Défilent les nuages
gris et rose,
comme une vie qui s’écoule au rythme du train qui va,
Je prends en hésitant le chemin du retour …
Le monde en son dernier matin regarde briller le soleil …
Sa vie est une danse …
Les fleurs de solitude aux pétales pâlis …
Un sourire, et la vie reprend quelque couleur …
Une rue banale, une passante. Puis un homme …
Nous avions feint d’aimer la retraite imposée …
Et qu’emporterons-nous, au jour du grand départ ?