Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Ainsi passent les jours …
Quand dans l’or du silence fuse l’éclair d’argent …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Le linceul blême cherche en vain l’ombre …
Tu ne m’as laissé qu’un prénom …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Compagne de soirs de pluie
et de matins givrés,
Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?
Une expérience exceptionnelle.
Les mots pour le dire
Les cicatrices mal fermées aujourd’hui se sont transformées …
.
Echo lointain, comme un ressac,
des bribes
de chansons, d’idées en vrac
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …
J’aurais voulu écrire le goût sucré salé des douces nostalgies …
.
D’un cahier vert fatigué, alluvion oublié déposé par le temps, a surgi l’autre soir l’adolescent …
Leur départ toujours nous laisse la blessure de l’absence.
Écrasée sous le pied distrait des certitudes, mon inquiétude geint doucement et puis se tait.
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Nous leur dirons adieu, sans rancœur ni tristesse …
Une photo, pas de mots …