Quand la vie s’en ira …
Nous irons par les chemins creux …
Jours qui fanent et soleil d’or …
Des limbes de l’enfance un banc de brume …
Nous les avons connus si fiers …
Au vent vont les étoiles
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …
Les choses simples quelquefois nous vont à l’âme
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Ainsi passent les jours …
Quand dans l’or du silence fuse l’éclair d’argent …
Toujours l’enfance veille en nos vieux labyrinthes …
Le linceul blême cherche en vain l’ombre …
Tu ne m’as laissé qu’un prénom …
Les vieux tilleuls dressés
regardent en bruissant
les écoliers pressés …
Compagne de soirs de pluie
et de matins givrés,
Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?
Une expérience exceptionnelle.
Les mots pour le dire
Les cicatrices mal fermées aujourd’hui se sont transformées …
.
Echo lointain, comme un ressac,
des bribes
de chansons, d’idées en vrac