Paresseux l’été prend son temps …
Combien de fois suis-je donc né se demande le monde …
Partis de si loin …
On se tourne volontiers vers un passé rêvé, fantasmé, sublimé …
La pluie chante la chanson des nuages …
La Semois paressait de méandre en méandre …
Il était une fois dans un château …
Dans les jardins perdus d’une enfance de mûres …
ils vont sur les sentiers ombreux vivre le reste de leur âge.
Ils sont deux qui peuplent mon monde …
Voler au secours de l’humanité en danger …
Des limbes de l’enfance un banc de brume …
Brouillon jamais remis au net …
La terre colle à mes souliers …
Œil bleu de glace ouvert sur l’univers …
L’Europe était notre utopie …
Le bleu trop bleu des ciels rêvés …
L’école peu à peu referme pour l’été …
Les jours d’anniversaire,
entre le temps passé et le temps qui sera …
nos portes sont dans nos maisons dans nos rêves et dans nos viscères …