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Quand me mettrez en terre,
ou au bûcher,
Les enfants sur la terre s’en vont chantant …
À force de vouloir …
Les hommes avaient conquis depuis longtemps landes, bois et maquis …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Sur le dos rond des vagues tu vogues, pêcheur d’hommes …
Sur cette terre saccagée poussent des fleurs …
Quand les étoiles se tairont …
En ce temps délicieux où les humains s’étripent, quelques-uns, pour leur dieu, veulent casser nos pipes …
La mer dans sa fureur ne m’a rien révélé
Quelques pas, sur la terre, laisseront une empreinte fugace …
Je me réveillerai un matin sur la terre …
Ils rêvent d’Angleterre comme, enfants, nous rêvions de paradis sur terre …
Il faut de tout pour faire un monde …
Imperturbable et capricieuse elle tourne.
Ils fuient un enfer dont nous sommes pour une bonne part responsables.
Les motifs d’indignation et de crainte étendent chaque jour leur nappe nauséabonde.
Dans La Repubblica d’aujourd’hui, je découvre l’initiative de maires européens de villes « frontières »
Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
Le printemps n’a fait que passer …