L’État se lave les mains, et laisse aux associations et aux bénévoles le soin d’aider …
Chemins creux à l’odeur de bouse qu’exalte la moiteur de l’air …
une inextinguible soif de douleur et de sang …
Quelques chaises, une table, des convives, un repas …
Blanche amertume en col mousseux …
Les liens pourtant avaient résisté aux tempêtes …
Voyageur solitaire au creux de mon fauteuil …
Pendant longtemps la vague a déferlé au large …
Lorsque monte la vague …
Un soir de violons muets dansait dans ma tête une valse …
Naufragé de son âge,
il laboure
un passé de mirages,
à rebours.
Vague immobile et turbulente tu creuses ton sillon …
Îles en l’océan fou,
est-ce nous qui voguons
ou l’onde qui bafoue
la paix de nos lagons ?
La rivière assagie somnole …
La nostalgie au quotidien multiplie nos vies à l’envi …
Quand le soleil quitte la rive …
Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …