Ainsi passent les jours …
Douceur à mes côtés …
Une voix, quelques notes, et meurt le temps …
Les jours enfouis refont surface …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
Un train bondé de sons étranges …
Souffle, vent, souffle …
Arrivé sans bagage …
Au seuil du jour, le sommeil
se fait léger …
La terre à fleur de roc …
Les enchanteurs du quotidien …
Tant de mois depuis qu’il s’est invité chez nous …
Discrets, fragiles, ils sont partout …
Quand dans l’or du silence fuse l’éclair d’argent …
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …
Le linceul blême cherche en vain l’ombre …
Grain de sable entre les doigts
Quell’ ombra di vento
a spasso va
Voilà où mène une politique frileuse à courte vue
Ta main dans ma main, si petite …