La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
quelques cailloux blancs dans nos poches trouées …
Quand les étoiles se tairont …
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Une étincelle aura suffi
pour accomplir l’autodafé
La main de mon enfance est moite dans la mienne …
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
Les jours sont tous pareils et différents pourtant …
Un homme avec un nez au milieu du visage …
Dans notre lit, pétrin qui lie nos vies …
Quand peu à peu revient, lancinant, le besoin …
Marchez, enfants, votre pas décidé donne vie aux slogans …
Petit pirate à l’œil brillant, ta vie tu la traverses en sautillant.
Quand le gourmand, l’oeil allumé, oublie sa vie …
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …
À tous ceux à qui « la vie ne fait pas de cadeau » …
La musique et le monde marchent au même temps …
Aveugle pèlerin qui te cherches une route …
Antoine Pol écrit un poème,
Georges Brassens le met en musique,
Francis Cabrel l’interprète,