Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
L’oiseau s’est envolé, en emmenant nos craintes …
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Quand l’oiseau se rapproche et chante à ton oreille, il n’est plus, tout à coup, un décor …
La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
quelques cailloux blancs dans nos poches trouées …
Quand les étoiles se tairont …
.
Une étincelle aura suffi
pour accomplir l’autodafé
La main de mon enfance est moite dans la mienne …
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
Les jours sont tous pareils et différents pourtant …
Un homme avec un nez au milieu du visage …
Dans notre lit, pétrin qui lie nos vies …
Quand peu à peu revient, lancinant, le besoin …
Marchez, enfants, votre pas décidé donne vie aux slogans …
Petit pirate à l’œil brillant, ta vie tu la traverses en sautillant.
Quand le gourmand, l’oeil allumé, oublie sa vie …
… nous qui veillons encore à suivre chaque année l’ancien pèlerinage …