Quand au soir de l’année tu voudrais …
L’été nous a pris dans ses bras …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Un sourire hésitant venu d’on ne sait où vient éclairer timide un visage fermé …
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Ma vie, marée toujours montante.
À quoi bon les mots …
Un hymne doux et fort s’est levé ce matin …
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
Quand il fait soleil c’est dimanche
Rayon furtif au point du jour …
Si fragile est la certitude …
La vie coulait entre nos doigts …
Ils sont partout, pudiques et forts …
On se croise parfois, on partage un café …
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Sur tes trottoirs déserts,
la pluie
ruisselle en flots amers.
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
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D’un cahier vert fatigué, alluvion oublié déposé par le temps, a surgi l’autre soir l’adolescent …
La géographie des rides ajoute à l’éclat du regard un air de vérité …
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Pas à pas, la vie va
le pire est advenu