Les cicatrices mal fermées aujourd’hui se sont transformées …
Dans le brouillard du temps nous errons à tâtons.
Un jour nous ouvrira la connaissance aiguë de la beauté …
Il faut aller aux promontoires …
L’hiver dans les vallées a fait son nid …
Les ans passant auront laissé un sillage à peine esquissé …
D’où vient le vent avec sa pluie ?
Libre, la feuille au vent virevolte …
Quand au soir de l’année tu voudrais …
Ce soir il pleut dans les mémoires …
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
Ils sont partout, pudiques et forts …
On se croise parfois, on partage un café …
Sur l’océan des songes aux chatoiements nacrés j’ai largué les amarres …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
Les gens qui passent ont une histoire …
Tant de mots en partance, tant de cris …
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …