Le moment est venu de choisir: quel(s) texte(s) préférez-vous ? À qui souhaitez-vous confier l’agenda de septembre ?
Voici donc la liste complète des participations de ce mois d’août, y compris les envois de dernière minute:
- Andrea Couturet propose “Le corbeau de Vancouver” dans le blog Epaisseur sans consistance
- Carnets paresseux prétend dans son texte “Je n’ai rien écrit cet été“
- Aline Angoustures du blog Le sens des mots propose:
Avec votre accord,
-Soyons toujours civils-
J’empruntait l’Alfa Romeo
Pour conduire, mais vers où ?
Il n’y a pas de paradis
Au bout du chemin
Mais beaucoup de lacets
Et de lignes de fuite
Suaves et venteuses
Comme celles que trace
L’accordéoniste
Qui sait jouer la java.
- chachashire nous narre l’étrange histoire des Chichettes
- Adrienne déplore le triste sort de Muanza dans “I comme ironique“
- Dominique Hasselmann nous raconte une mésaventure parisienne:
Comme le temps n’était pas au beau fixe, j’avais enfilé un imperméable couleur mastic et, par ce vent couvert, je me hâtai à petites enjambées vers le paradis promis. Il ne s’agissait, en fête, que d’un bar avec ce nom au néon clinquant dans le soir suave. De loin, on entendait comme un air d’accordéon (désolé, ce n’était pas Marcel Azzola) et les notes grinçaient comme les gonds des portes dans un film de Godard avec Eddie Constantine.
J’avais auparavant garé mon Alfa Romeo sur un emplacement d’Autolib’ : les parkings parisiens étaient devenus étrangement disponibles ces derniers temps. J’entrais dans la salle enfumée – il restait encore quelques “speakeasy” clandestins où l’on pouvait allumer un cigare ou une cigarette désormais bannis comme au temps de la prohibition de l’alcool en Amérique (celle-ci n’allait pas tarder d’ailleurs à s’installer en France également).
Le mois de février s’était enfui, le mois d’août lançait ses miaous dans les jardins plombés par un soleil qui jouait contre l’accord de la météo. Les scientifiques paradant à la télé ne savaient plus sur quel pied danser : un jour la sécheresse, le lendemain les inondations. Seul le Président Trump ne se trompait jamais : le “réchauffement climatique” était un vaste “joke” et les incendies en Californie une vue de l’esprit mal armé.
Tout à coup un homme en civil, barbu, s’approcha de moi :
– C’est à vous, la voiture de marque italienne, là-bas ?
– Oui, pourquoi ?
– Parce que la fourrière va venir l’embarquer !
– Ah bon, et pour quelle raison ?
– Parce que vous êtes sur un emplacement réservé aux voitures louées par M. Bolloré !
– Mais, je croyais que tout cela était terminé depuis le 1er juillet…
– Ces parkings attendent de nouvelles voitures, donc vous ne pouvez les occuper.
– Est-ce vous qui auriez appelé pour qu’on enlève mon coupé ?
– Effectivement, je suis là pour faire respecter l’ordre !
– Mais vous n’avez même pas un brassard de police…
– Peut-être, mais sachez que je m’appelle toujours Alexandre Benalla !
- patchcath a lu le poème de Marcel Thiry avant d’écrire le sien …
- Pour moi, c’est dans mon hamac bleu que le texte de Marcel Thiry m’a envoyé rêver à quelques souvenirs.
- Floriane, du blog Palimpzeste, a fini en dérapage …
- Tandis que Ecri’Turbulente joue avec les rimes dans Bourimés de Vancouver
- Et que iotop s’arrête sur le parking de la vie du grand n’importe quoi
- Enfin, Les transports à dos d’Alpha de Jobougon, avec toutes mes excuses pour cet impardonnable oubli, réparé grâce à la bienveillante vigilance d’Andrea Couturet. Mille merci Andrea.
Vous pouvez voter ici pour vos textes préférés (maximum 3 votes)
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Et ici pour celui ou celle à qui vous souhaitez confier le prochain agenda (un seul vote)
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Les votes sont clôturés le jeudi 30 août à 23 h. 59.
Les résultats seront publiés le vendredi 31 août.
J’avais aussi promis de vous en dire un peu plus sur Marcel Thiry: plusieurs participants m’ont largement devancé dans leus commentaires et publications.
Voici la notice que lui consacre Wikipedia.
Et quelques-uns de ses vers tirés du recueil « Toi qui pâlis au nom de Vancouver », Paris, Seghers, 1975.
Dernière mise à jour le 11 mois par André
Difficile de faire un choix !
Merci André d’avoir relevé ce défi improbable avec un poète qui m’était inconnu.
😉
Le choix est tellement relevé que je n’ai pas pu voter pour moi. skanmêmdomajmêsanregret
Merci André pour cet Agenda et la découverte de Marcel Thiry 😉
belle journée à vous !
Floriane
Merci à vous.
Un très beau mois d’aout pour cet André Ironique
Merci
Bonjour André,
Il manque quelqu’un, je crois : Jo Bougon (blog L’impermanence n’est pas un rêve).
Sa participation est ici https://jobougon.wordpress.com/2018/08/11/les-transports-a-dos-dalpha/
😉
Je reviendrais pour lire tranquillement les autres poèmes de Marcel Thiry.
Bonsoir Andrea,
c’est réparé … merci pour ce rappel à l’ordre, je suis confus.