Une sérénité troublée par quelques cris
d’enfants sortant de sieste ou d’oiseaux assoiffés
un recoin préservé où sur les cailloux gris
immobile dort l’ombre d’un arbre décoiffé.
Sérénité coupable alors que tout autour
hurlent les bombes slaves et flamboie l’incendie
alors que la misère engraisse les vautours
que des dieux de tout poil nous jouent la comédie
que le monde se meurt en criant au secours.
Est-il permis de dire avec quelque pudeur
le bonheur éphémère à l’ombre du jardin
est-il permis de croire encore au fond du cœur
qu’un avenir existe et puisse être anodin ?
Une sérénité troublée par quelques cris
d’enfants sortant de sieste ou d’oiseaux assoiffés
un recoin préservé où sur les cailloux gris
immobile dort l’ombre d’un arbre décoiffé.
Sérénité coupable alors que tout autour
hurlent les bombes slaves et flamboie l’incendie
alors que la misère engraisse les vautours
que des dieux de tout poil nous jouent la comédie
que le monde se meurt en criant au secours.
Est-il permis de dire avec quelque pudeur
le bonheur éphémère à l’ombre du jardin
est-il permis de croire encore au fond du cœur
qu’un avenir existe et puisse être anodin ?
Dernière mise à jour le 2 semaines par André
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