Égaré dans un monde aux senteurs discutables
je trace au fil du temps des mots de déraison,
vieil écolier perdu recherchant mon cartable
où gisent pour toujours les fleurs de ma saison.
Le sang bruissant encore au passage des trains
partis pour quelqu’ailleurs qu’on n’ose imaginer
de peur de voir le rêve oublier ses refrains,
le vieux potache ému, les yeux illuminés,
pour un instant béni retrouve son entrain.
J’écoute encore les cris des oiseaux sur la vague
et le ressac du monde au rythme douloureux
déposer ses épaves qui s’échouent et divaguent,
indifférent au sort des humains miséreux.
Égaré dans un monde aux senteurs discutables
je trace au fil du temps des mots de déraison,
vieil écolier perdu recherchant mon cartable
où gisent pour toujours les fleurs de ma saison.
Le sang bruissant encore au passage des trains
partis pour quelqu’ailleurs qu’on n’ose imaginer
de peur de voir le rêve oublier ses refrains,
le vieux potache ému, les yeux illuminés,
pour un instant béni retrouve son entrain.
J’écoute encore les cris des oiseaux sur la vague
et le ressac du monde au rythme douloureux
déposer ses épaves qui s’échouent et divaguent,
indifférent au sort des humains miséreux.
Dernière mise à jour le 1 mois par André
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