La main de mon enfance est moite dans la mienne,
tremblant à la vue des veines bleues qui la rident,
ne pouvant croire à ces accidents qui adviennent
quand les ans s’accumulent et que la vie trépide.
Ma main voudrait serrer mais n’étreint que le vide,
mon enfance a fondu, n’en reste que la lie
au fond d’un verre épais que ma mémoire avide
tente en vain de remplir, mais ce n’est que folie.
La main de mon enfance est moite dans la mienne,
tremblant à la vue des veines bleues qui la rident,
ne pouvant croire à ces accidents qui adviennent
quand les ans s’accumulent et que la vie trépide.
Ma main voudrait serrer mais n’étreint que le vide,
mon enfance a fondu, n’en reste que la lie
au fond d’un verre épais que ma mémoire avide
tente en vain de remplir, mais ce n’est que folie.
Dernière mise à jour le 3 mois par André
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la lie? mais aussi je le suppose des souvenirs bien plus doux?
La lie, dans le sens de « le peu qui reste » au fond de la bouteille quand on a tout bu. Avec le temps, les souvenirs même les plus doux s’estompent, surtout les plus lointains. Et on se contente du mince dépôt resté au fond de la mémoire.
Merci pour ta sollicitude.
Jolie et triste poésie.
La vieillesse rapproche de la Vérité, mais si c’est du Vide, on ne s’en rendra pas compte… On ne sera pas déçu quoiqu’il advienne de nous. Mais pour l’heure : vivre intensément autant qu’on le peut !
Ne chercher à serrer que les mains des amis qui vous saluent. La main du souvenir, elle, est une illusion.
Pas gai-gai tout cela, mais c’est novembre qui nous inspire la mélancolie. Décembre, lui, nous rapproche un peu plus du printemps !
Bon dimanche André !
Merci Dominique pour ces réflexions. Mais il n’y avait aucune tristesse en moi en écrivant, juste un étonnement.
Bon dimanche à toi aussi.