Les doigts dans l’encrier de porcelaine blanche …
quelques cailloux blancs dans nos poches trouées …
La main de mon enfance est moite dans la mienne …
Le grand épicéa en habit vert …
Le goût du café noir …
La paix des après-midi paresseux sous les ombrages …
Dans l’émotion d’un souvenir …
Une chanson musant aux chemins tortueux …
Pour avoir été témoins de ces mains calleuses …
Nous les avons connus si fiers …
menhirs jalons dans ma mémoire infidèle …