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Faim.

Nous avions feint d’aimer
la retraite imposée,
l’existence enfermée,
la vie décomposée.

Nous avions faim, pourtant,
de tout ces petits riens,
d’un regard hésitant,
d’un sourire aérien.

Nous avons faim encore,
alors la table est mise
au jardin dès l’aurore
comme une friandise.

Nous avons faim toujours
quand les amis reviennent
pour reprendre à rebours
les affections anciennes.

Nous avons peur aussi
que la résurrection
ne soit que facétie
avant crucifixion.

Nous avions feint d’aimer
la retraite imposée,
l’ enfermée,
la décomposée.

Nous avions faim, pourtant,
de tout ces petits riens,
d’un regard hésitant,
d’un aérien.

Nous avons faim encore,
alors la est mise
au dès l’aurore
comme une friandise.

Nous avons faim toujours
quand les amis reviennent
pour reprendre à rebours
les affections anciennes.

Nous avons aussi
que la résurrection
ne soit que facétie
avant crucifixion.

Dernière mise à jour le 2 mois par André

Posted in Blog, Poèmes
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Adrienne
12 août 2021 21:53

Oui, envie et peur, qui font qu’on goûte intensément ces quelques prudentes retrouvailles !

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