Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Jour familier venez prenez-moi par la main …
Mots effacés jamais écrits …
Par les sentiers ombreux musent les promeneurs …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …
Ils ont la certitude au cœur de leurs boutons que deux ans ne sont rien …
Les iris nonchalants que berce un vent léger …
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …
Pâques aux cloches carillonnantes …
Sur les eaux calmes du printemps …
A petits pas furtifs, les secondes cheminent …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Six bougies pour Guillaume !
Il est nomade et ne le sait qu’après …
Sept nains, dans mon jardin,
se disputaient.
Le monde est un jardin d’hiver.
Voyager loin, présentement,
c’est aller au bout du jardin
Immuable et changeant le jardin se réveille …
.
Je la vois:
Il suffit de se pencher un peu
Pour la voir tapie dans l’herbe