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Jour.

La va la vie passe et je contemple au loin
transparente déjà l’ombre d’un nouveau
tant de fois disparu et qui pourtant rejoint
au bout de chaque mon seuil comme à rebours.

Le lent pèlerinage au long du sans fin
c’est le jour qui le mène au rythme nonchalant
des saisons familières et du siècle qui feint
l’illusoire vertu des prophètes ambulants.

Jour familier venez prenez-moi par la main
pour quelques pas encore au de la vie
même si quelquefois vous vous nommez demain
vous êtes mon présent et m’en voyez ravi.

La vie va la vie passe et je contemple au loin
transparente déjà l’ombre d’un nouveau jour
tant de fois disparu et qui pourtant rejoint
au bout de chaque nuit mon seuil comme à rebours.

Le lent pèlerinage au long du temps sans fin
c’est le jour qui le mène au rythme nonchalant
des saisons familières et du siècle qui feint
l’illusoire vertu des prophètes ambulants.

Jour familier venez prenez-moi par la main
pour quelques pas encore au jardin de la vie
même si quelquefois vous vous nommez demain
vous êtes mon présent et m’en voyez ravi.

Posted in Blog, Poèmes
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