Dans le froufrou feutré de banals bavardages
semble flotter déjà quelque illusion de note
une attente diffuse où les vagabondages
de mots pris au hasard font croire qu’on complote.
Déjà le brouhaha semble s’atténuer
on perçoit sans les voir l’aura des concertistes
à l’air soudain sérieux des vieux habitués
on pressent pour bientôt l’arrivée des artistes.
La lumière s’éteint l’accordéon s’éveille
nous rince les oreilles un instant puis la gifle
vingt voix vingt femmes chantent au nom de leurs pareilles
la liberté des corps et les serpents qui sifflent.
Vingt voix vingt femmes autant de traits qui touchent au cœur
que la révolte gronde ou sourie la tendresse
l’accordéon entraîne les vingt voix de nos sœurs
aux chemins tortueux de l’humaine kermesse.
Quand le dernier accord meurt sur un dernier cri
on s’aperçoit surpris qu’on n’a plus les yeux secs
on s’ébroue on se lève et si l’on a souri
c’ est un peu pour masquer la gêne d’être un mec.
Dernière mise à jour le 2 semaines par André
Tu ne nous a pas mis la vidéo ???
As
Il y en a une sur leur site https://www.callassroles.com/
je m’inquiétais de ce long silence, ce matin encore 🙂
Ta sollicitude me touche, mais la poésie et la blogomanie sont aussi des addictions. Une petite pause de temps en temps … s’impose 😉
je préfère cette raison-là à d’autres, moins joyeuses 😉