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Méandres.

Dans l’émotion d’un
flotte encore le fantôme
d’un frisson qui ne peut mourir
l’illusion d’un arôme
qu’on aurait voulu retenir.

Ceux qu’on voudrait toucher du doigt
même frôler à peine
dont on a é la voix
ceux qu’après nous on traîne
en cortège que nul ne voit
quelquefois nous emmènent
sur un étrange de l’oie
menant à la fontaine
où nos arrière-goûts se noient.

Dans les méandres du
l’instant présent s’é
à chercher ses jouets cassés.

Dans l’émotion d’un souvenir
flotte encore le fantôme
d’un frisson qui ne peut mourir
l’illusion d’un arôme
qu’on aurait voulu retenir.

Ceux qu’on voudrait toucher du doigt
même frôler à peine
dont on a oublié la voix
ceux qu’après nous on traîne
en cortège que nul ne voit
quelquefois nous emmènent
sur un étrange jeu de l’oie
menant à la fontaine
où nos arrière-goûts se noient.

Dans les méandres du passé
l’instant présent s’égare
à chercher ses jouets cassés.

Dernière mise à jour le 3 semaines par André

Posted in Blog, Poèmes
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Adrienne
22 septembre 2022 15:33

Joliment dit, et si juste.

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