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Parenthèse.

Le petit avant l’aurore
s’est égaillé sur les chemins
le cœur empli de encore.

Quand ils s’éveilleront demain
la parenthèse refermée
leur paraîtra déjà si loin
il ne restera que fumée
de ces de disjoints
d’un quotidien souvent semé
de cailloux durs dans la chaussure.

Quand l’ du aura coulé
teignant de leurs chevelures
le acidulé
d’une semaine charentaise
les fera étonnés
que malgré tout la parenthèse
reste entrouverte patinée.

Le petit peuple avant l’aurore
s’est égaillé sur les chemins
le cœur empli de rêve encore.

Quand ils s’éveilleront demain
la parenthèse refermée
leur paraîtra déjà si loin
il ne restera que fumée
de ces jours de bonheur disjoints
d’un quotidien souvent semé
de cailloux durs dans la chaussure.

Quand l’eau du temps aura coulé
teignant de gris leurs chevelures
le souvenir acidulé
d’une semaine charentaise
les fera sourire étonnés
que malgré tout la parenthèse
reste entrouverte patinée.

Dernière mise à jour le 2 semaines par André

Posted in Blog, Poèmes
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