La pente est escarpée qui remonte à la source
où l’on n’atteint jamais qu’un mirage endormi
sous le regard lointain et froid de la Grande Ourse
indifférent témoin de nos vies de fourmis.
Saumons nous remontons le cours vers nos naissances
à force de lutter le désespoir nous prend
et le flot nous emporte loin des luminescences
où l’on croit distinguer le départ du courant.
Malgré les rêves fous le chemin n’a qu’un fil
aval inexorable au courant tantôt clair
tantôt torrentueux où les êtres défilent
avant de s’échouer au bord de l’estuaire.
La pente est escarpée qui remonte à la source
où l’on n’atteint jamais qu’un mirage endormi
sous le regard lointain et froid de la Grande Ourse
indifférent témoin de nos vies de fourmis.
Saumons nous remontons le cours vers nos naissances
à force de lutter le désespoir nous prend
et le flot nous emporte loin des luminescences
où l’on croit distinguer le départ du courant.
Malgré les rêves fous le chemin n’a qu’un fil
aval inexorable au courant tantôt clair
tantôt torrentueux où les êtres défilent
avant de s’échouer au bord de l’estuaire.
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