Le froid est ce matin sorti de sa tanière …
À Spa, les promeneurs lentement baguenaudent …
Entre chien et loup, le froid s’insinue …
Je marche dans le noir …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …
Le grand épicéa en habit vert …
Promesse de printemps …
La solitude du flocon …
La blancheur des pentes où glissaient les luges …
Le froid grignote …
Il a gelé …
Premiers flocons odeur d’hiver …
Sur les champs désertés neigera-t-il encore ?
Qui dira le poids d’une larme …
Pas un fil disait le dicton …
La nuit lentement meurt de froid …
Quand enfin, vers le soir, les doigts gourds se détendent.
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …
Le jour n’est pas levé …