Il faudra bien un jour
partir,
même par un détour,
courir,
quitter nos certitudes
amères,
laisser nos solitudes
derrière
les murailles immorales,
grossières,
de nos prisons mentales.
Il faudra s’affranchir
du poids des longs hivers,
réapprendre à sourire,
redécouvrir le vert,
croire à l’azur du ciel,
humer la douceur claire
sous l’éclat du soleil.
Il nous faudra renaître après ces mois de deuil,
passer encore le col d’un nouvel utérus
pour revoir la lumière, ébahis sur le seuil
d’un monde embaumé par l’ivresse des crocus.
Il faudra bien un jour
partir,
même par un détour,
courir,
quitter nos certitudes
amères,
laisser nos solitudes
derrière
les murailles immorales,
grossières,
de nos prisons mentales.
Il faudra s’affranchir
du poids des longs hivers,
réapprendre à sourire,
redécouvrir le vert,
croire à l’azur du ciel,
humer la douceur claire
sous l’éclat du soleil.
Il nous faudra renaître après ces mois de deuil,
passer encore le col d’un nouvel utérus
pour revoir la lumière, ébahis sur le seuil
d’un monde embaumé par l’ivresse des crocus.
Dernière mise à jour le 12 mois par André
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