La plainte aiguë d’un long vent d’Est
siffle aux tympans de nos consciences
recouvre comme un palimpseste
les fables de l’indifférence.
Un peuple meurt que l’autre agresse
et depuis les gradins du stade
on encourage les prouesses
on en appelle à l’estocade.
Le vent d’Est au souffle sauvage
qui déracine les familles
fait voler jusqu’à nos rivages
des branches arrachées, des brindilles
échouées dans nos voisinages
et que le hasard éparpille.
De loin les éclairs de l’orage
lancent sur nous leurs escarbilles.
La plainte aiguë d’un long vent d’Est
siffle aux tympans de nos consciences
recouvre comme un palimpseste
les fables de l’indifférence.
Un peuple meurt que l’autre agresse
et depuis les gradins du stade
on encourage les prouesses
on en appelle à l’estocade.
Le vent d’Est au souffle sauvage
qui déracine les familles
fait voler jusqu’à nos rivages
des branches arrachées, des brindilles
échouées dans nos voisinages
et que le hasard éparpille.
De loin les éclairs de l’orage
lancent sur nous leurs escarbilles.
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Très belle réflexion poétisée qui nous interpelle sur notre rôle de spectateurs de désastres et nous interpelle sur nos choix d’acteurs de changement…
Sans oublier le fait que le spectateur, à force de passivité, peut à son tour devenir victime…
Hélas ce vent d’Est telle une complainte sans fin et nous n’y pouvons rien.