La plume trempée dans l’encre,
surgie d’un temps révolu,
réveille la main du cancre,
ranime ses doigts perclus.
Un peu trop, ou pas assez …
l’encre s’étale ou s’amenuise,
tachant l’âme du bleu passé
de vieux mots qui toujours y gisent.
L’enfant que je fus revient
tenir ma main, guider la plume.
De l’encrier des jours anciens
émane ici comme une écume
d’éternité
La plume trempée dans l’encre,
surgie d’un temps révolu,
réveille la main du cancre,
ranime ses doigts perclus.
Un peu trop, ou pas assez …
l’encre s’étale ou s’amenuise,
tachant l’âme du bleu passé
de vieux mots qui toujours y gisent.
L’enfant que je fus revient
tenir ma main, guider la plume.
De l’encrier des jours anciens
émane ici comme une écume
d’éternité
Marcello Comitini m’a fait le plaisir de traduire ces quelques vers en italien.
Dal blog di André Simon ( https://asimon.eu/blog/ ) traduco questa poesia che porta in sé tutta la nostalgia per un’infanzia che tornando alla memoria c’inonda con un profumo di eternità.
La penna immersa nell’inchiostro,
emerge da un tempo passato,
sollecita la mano del somaro,
ravviva le sue dita paralizzate.
Un po’ troppo, o non abbastanza …
l’inchiostro si diffonde o inaridisce,
macchiando l’anima del passato blu
di vecchie parole che giacciono ancora lì.
Il bambino che ero ritorna
a prendermi per mano, a guidare la penna.
Il calamaio dei giorni andati
emana adesso come una schiuma
di eternità.
André Simon
traduzione di Marcello Comitini
Marcello Comitini m’a fait le plaisir de traduire ces quelques vers en italien.
Dal blog di André Simon ( https://asimon.eu/blog/ ) traduco questa poesia che porta in sé tutta la nostalgia per un’infanzia che tornando alla memoria c’inonda con un profumo di eternità.
La penna immersa nell’inchiostro,
emerge da un tempo passato,
sollecita la mano del somaro,
ravviva le sue dita paralizzate.
Un po’ troppo, o non abbastanza …
l’inchiostro si diffonde o inaridisce,
macchiando l’anima del passato blu
di vecchie parole che giacciono ancora lì.
Il bambino che ero ritorna
a prendermi per mano, a guidare la penna.
Il calamaio dei giorni andati
emana adesso come una schiuma
di eternità.
André Simon
traduzione di Marcello Comitini
Dernière mise à jour le 12 mois par André
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Añoranza de tiempos pasados, de la felicidad de la infancia que quedó ya muy atrás…
Bisous, André.
Comme c’est nostalgique et bien écrit, André
Nos stylos à bille ont gâché ces moments que nous avons connus où l’encre se mêlait sur nos doigts et sur le papier.
La plume nous permettait de mieux écrire aussi, mais désormais, tout va trop vite pour prendre plaisir à tracer des pleins et des déliés…
Bises d’O.
Celle-là, je l’ai trouvée par hasard dans un magasin un peu rétro … et je l’ai achetée aussitôt. Il y avait aussi des ardoises et des « touches » …