Chaque jour à l’encre factice
je laisse couler les mots bleus.
Un éclair bleu nous tire l’œil …
Assis l’âme en paix au bord du sommeil
Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
Sous son tapis roussi l’herbe est-elle plus verte ?
Ainsi chantait Adriano, lui qui ressemble tant à mon oncle Mimile …
Nous avons l’espoir que demain …
Œil bleu de glace ouvert sur l’univers …
Le bleu trop bleu des ciels rêvés …
Ciel de la chambre vide …
Le train file et nos rêves …
Les jours enfouis refont surface …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
Leur boussole n’est qu’un carton jaune et bleu sur un quai de gare.
Le temps s’étire …
Le matin bleu
étire au long du jour,
…
sa promesse jamais tenue. …
Comment croire au ciel bleu de ce printemps précoce ?
Pétales au tons fragiles
du coin de l’âme
Nous avions pourtant bien choisi de ne rien voir …
Sous le masque, un sourire,
bienveillant réconfort…