Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
C’est le ciel de juillet qui tomba sur leurs têtes. …
Sur la vitre un reflet …
Est-on devenu fous dans ce petit pays … ?
Sous son tapis roussi l’herbe est-elle plus verte ?
Et pourtant la fenêtre ouverte sur la nuit …
Ainsi chantait Adriano, lui qui ressemble tant à mon oncle Mimile …
Le ciel s’est ouvert …
Quand l’été gris ruisselle dans les jardins …
Nous avons l’espoir que demain …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Les couleurs des pétales aux douceurs veloutées …
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …
Les choses simples quelquefois nous vont à l’âme
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Les nuages s’alourdissent …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …