Nous avons l’espoir que demain …
Douce pluie d’été de nos souvenirs …
Les Hommes ont allumé le feu qui les dévore …
Insectes dérisoires aux arrogants terriers
Le ciel du soir déchire ses haillons …
Les couleurs des pétales aux douceurs veloutées …
Saveur acidulée de nos plaisirs d’enfants …
Les choses simples quelquefois nous vont à l’âme
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Les nuages s’alourdissent …
Ils sont pourtant nés comme toi
du ventre fécond d’une femme …
La fleur à peine éclose sait-elle ?
Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
La lune au ciel de mai …
Ciel de la chambre vide …
Le train file et nos rêves …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
Le petit matin gris
pleurniche tièdement …
Derrière la colline aux versants fatigués …
Et pourtant le soleil se lève …