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Ma vie, marée toujours montante.
Rayon furtif au point du jour …
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Demain, les oiseaux noirs présages
annonceront la fin d’un monde
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Au petit jour, les amoureux
seuls et perdus,
pleurent toujours des temps heureux
Le jour n’est pas levé …
Il faudra bien un jour partir …
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
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Les traîtres mots ont déserté
sans coup férir
le chant de bataille avorté
Journal morose, encre noire sur papier gris …
Que peut donc une plume encrée ?
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
« Les gars de la Marine » a été publié le 15 avril 2017. Aujourd’hui, à la veille de l’élection du Parlement Européen, la situation n’est guère meilleure.
Dans ton cartable rose, tu transportes le monde …
Les trottoirs désertés n’ont rien d’autre à offrir que la désolation.
Compagne des jours sans faim, amie fidèle …
Le jour décline, il fait nuit noire …
La musique et le monde marchent au même temps …
Les saisons s’éteignent laissant les éléments furieux déchaîner leurs instincts …
Dernier témoin des jours enfuis, la rose désormais fanée ouvre les portes de la nuit
Antoine Pol écrit un poème,
Georges Brassens le met en musique,
Francis Cabrel l’interprète,