La visite régulière à une « maison de repos » – quel euphémisme ! – n’a rien de bien affriolant …
Le parlement danois a fini par adopter la loi infâme
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
Où vas-tu ma jolie au hasard les mains nues ?
.
Delphine a quarante ans,
et dans nos yeux surpris
brille un reflet du temps
Demain, quand les enfants rempliront la maison …
Passe le chant des saisons, nous marchons notre chemin …
Un sapin, quelques boules …
Tant de mots en partance, tant de cris …
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Sont-ils donc si nombreux à ne rien écouter que le chant des sirènes ?
Sur cette terre saccagée poussent des fleurs …
Murs décrépits sur fond de brume, cernés par le vert sombre d’ifs …
L’indifférence est lourde au cœur de son hôte et de son témoin.
Le temps a coulé sous le pont …
La nuit tombée la flamme aux reflets dorés danse …
Le gazon du jardin bénéficie encore un peu de la chaleur …