T’ai-je un jour dit le vent ?
Tu dis « La vie » mais qu’en sais-tu ?
Chaleur moite sous la toile,
cri strident du zip qu’on ferme …
Une saison si longue
de vies fanées …
Au fond de ma tête une contrebasse remplit l’air de contre-temps
Suspendus dans l’air, attendant la chute …
Ils ont la certitude au cœur de leurs boutons que deux ans ne sont rien …
Il y a peu, je m’indignais …
Dans la nuit froide hurle le vent …nuit
Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
Moulins du monde aux meules rondes de quel grain faites-vous farine ?
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Printemps précoce au goût de fleurs …
La lune au ciel de mai …
Les habitants d’avril guettent passer les trains …
Ciel de la chambre vide …
Nous revoici vivants …
Les pas perdus ne le sont pas …
Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
Avenir de l’Homme, la femme, bien sûr ! Mais en attendant …