Il y a peu, je m’indignais …
Dans la nuit froide hurle le vent …nuit
Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
Moulins du monde aux meules rondes de quel grain faites-vous farine ?
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Printemps précoce au goût de fleurs …
La lune au ciel de mai …
Les habitants d’avril guettent passer les trains …
Ciel de la chambre vide …
Nous revoici vivants …
Les pas perdus ne le sont pas …
Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
Avenir de l’Homme, la femme, bien sûr ! Mais en attendant …
L’innocence de l’enfant, quoi de plus beau ?
Ils reviendront comme reviennent en hiver les flocons …
Prophètes, taisez-vous, le silence est si beau ! …
Sur les quais affolés les trains sont en partance …
Allons donc savourer les dernières miettes …
À la table du monde on parlait quatre langues …
Il aura fallu la patience …