Qui donc dira la longue attente aux portes d’un printemps qui tarde ?
Quand le soleil quitte la rive …
.
La voix du vert,
les mots des fleurs,
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Echo lointain, comme un ressac,
des bribes
de chansons, d’idées en vrac
Le souffle long des bises …
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J’ai demandé à l’été
.
Par le battant ouvert
s’échappe l’air moelleux
.
Oiseaux messagers, légères,
les notes volent
.
C’est l’hiver au printemps,
on fuit
.
Printemps futile et solitude
aux couleurs vives,
.
Nostalgie aux baisers languides,
fantôme de temps abolis,
La vie coulait entre nos doigts …
Plus pâle qu’un soleil d’hiver, un sourire …
Nous aurons attendu le plaisir éphémère de ce printemps …
Le grésil a fondu sur le rétroviseur …
L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
L’insouciance nous a laissé dans la gorge un goût d’arc-en-ciel.
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Le froid est ce matin sorti de sa tanière …
Les crocus au jardin …