L’azur d’anciens étés murmure à nos bras nus la caresse du vent …
L’insouciance nous a laissé dans la gorge un goût d’arc-en-ciel.
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Le froid est ce matin sorti de sa tanière …
Les crocus au jardin …
Blancheur cruelle tu aveugles et tu rends sourd …
Quand Vivaldi ranime un printemps numérique …
Promesse de printemps …
C’est feuille à feuille que le jardin tourne les pages des saisons …
Herbes folles au jardin l’hiver vous a surprises …
Le froid grignote …
Tant d’années, et soudain …
Il faut de tout pour faire un monde …
Les longs silences aux jours d’hiver …
Vieux murs moussus …
Vieux murs moussus …
Vivants nous parcourons des printemps …
Sur les champs désertés neigera-t-il encore ?
Le long du temps, désabusés, nous marcherons d’un pas égal …
Je partirai au printemps renaissant …