Tout à la fin du jour quand le soleil s’endort …
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Le chant criard du coq réveille ce qui fut …
Les habitants d’avril guettent passer les trains …
Ciel de la chambre vide …
Nous revoici vivants …
Les pas perdus ne le sont pas …
Pâques ne sonne plus les carillons d’antan…
Ce matin, c’est de Washington …
Au balcon, loin des foules
et des étangs profonds …
Voici que les rosiers s’éveillent …
« En les nourrissant, vous ne faites qu’en attirer d’autres. »
Vivons sans attendre l’aurore …
Sur les quais affolés les trains sont en partance …
Allons donc savourer les dernières miettes …
Après l’affaire du Danemark …
Ainsi passent les jours …
Qui dira l’immobile solitude
de l’arbre mort ?
Le monde serait-il peuplé de tant de petites lumières pour nous guider dans le brouillard ?
Silence inquiet des soirs frileux …