Quand l’heure grise sonne au coucou fatigué …
Et les îles s’envolaient …
Les amarres larguées nous irons dans le vent …
Ils vont danser au bal masqué …
J’eus beau chercher les mots …
La langue est un voyage …
L’horizon s’enchevêtre et le chemin se perd
Depuis le temps, Tityre, que sous ton hêtre tu reposes …
Nous dormirons dans la verdure …
La houle en valse lente étourdit ris et focs
La vie en larmes douces a plu sur nos printemps …
Jonas au fond des mers passager du destin
Escaliers du ciel les nuages invitent à la montée …
L’école peu à peu referme pour l’été …
nos portes sont dans nos maisons dans nos rêves et dans nos viscères …
Ils sont quatre, afghans, ados de 15 à 17 ans. Ils me racontent leur voyage …
La vie rêvée des temps d’enfance,
étés de framboises …
Les grains du jour s’écoulent au sablier …
La pente est escarpée qui remonte à la source …
Tu dis « La vie » mais qu’en sais-tu ?