Nous irons dompter les nuages …
La rime tyrannique et le corset du rythme …
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
Le ciel nous nargue et l’horizon ne dément rien …
La foule indifférente et pressée se bouscule
sans voir dans un recoin … la fille vêtue de rouge et noir …
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Rayon de soleil d’or,
quand midi sonne …
L’eau si profonde noie
ce qu’il reste de cri …
Tous les rêves, tous les rêves que l’on a partagés
Tous les rêves, tous ces rêves faut pas les oublier …
Sont-ils encore debout
ou gisent-ils …
Ce qu’elle dit de moi …
Le silence rythmé de la marée tranquille
Les visiteurs du soir ne laissent derrière eux qu’un souvenir diffus …
Sait-on les rêves et les mirages qu’agitent les cerveaux anxieux …?
J’avais treize ans, Charles chantait …
Grands oiseaux déplumés, échoués sous la pluie …
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Les traîtres mots ont déserté
sans coup férir
le chant de bataille avorté
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
Sur cette terre saccagée poussent des fleurs …
Ton enfance est finie depuis si peu de temps …