La main calleuse sur la brique,
le regard fixé sur l’aplomb …
Pas un fil disait le dicton …
La clémence du temps dans la paix du jardin …
Les mots écloront-ils ?
Les enfants effrayés qui, de leur bac à sable,
regardent les oiseaux mourir et s’écraser …
Le fil du temps tranche les heures
en portions …
Égaré dans un monde aux senteurs discutables …
Leur boussole n’est qu’un carton jaune et bleu sur un quai de gare.
Le temps s’étire …
Ce rêve ambitieux et modeste …
Des pétales de temps
juste sous mes fenêtres …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Tu ne m’as laissé qu’un prénom …
Les rayons du soleil, fieffés menteurs …
Rêve-t-il l’enfant pâle étendu immobile ?
Parti à pied du cœur de ce siècle orphelin …
Le ciel est une orange …
Depuis hier, rien n’a changé …
la mélodie berce le voyage …
Un monde où les traces des anciens pas disparaissent sous les frondes …