T’ai-je un jour dit le vent ?
Non, je n’irai pas …
Jadis un rien poussifs ils allaient souffle court …
Dans la nuit froide hurle le vent …nuit
Le calme revenu, la poésie oscille,
son long pas chaloupé me tenant par la main …
Ce matin, c’est de Washington …
La plainte aiguë d’un long vent d’Est …
Ils reviendront comme reviennent en hiver les flocons …
Prophètes, taisez-vous, le silence est si beau ! …
Des voix critiques vis-à-vis de l’Europe se font entendre à ses quatre coins
Les iris nonchalants que berce un vent léger …
Il aura fallu la patience …
Souffle, vent, souffle …
Quell’ ombra di vento
a spasso va
Loin de l’abri de nos maisons …
Voix menues qui parlez
à l’oreille des sourds …
Nous irons dompter les nuages …
Gens d’ici, gens d’ailleurs …
Mal vêtu de tristesse et chaussé de colère,
un quidam confiné marche au cœur de la pluie …
Le silence est profond
comme la mer …