Les gens qui passent ont une histoire …
Tant de mots en partance, tant de cris …
Le bruissement léger du vent dans le jardin figé …
Tu contemples le monde et ses ressacs …
Ici, les grilles se ferment, là on bouche les puits …
Tant de rêves enfouis refusent de mourir …
L’oiseau s’est envolé, en emmenant nos craintes …
Guajira de poussière et de vent, peuplée d’esprits, propice aux songes,
Quand l’oiseau se rapproche et chante à ton oreille, il n’est plus, tout à coup, un décor …
La fleur te dit: « Regarde tant de beautés au monde. »
Le ciel monté en neige a pleuré tout le jour …
quelques cailloux blancs dans nos poches trouées …
Quand les étoiles se tairont …
.
Une étincelle aura suffi
pour accomplir l’autodafé
La main de mon enfance est moite dans la mienne …
Une note bleue
sur la grande aiguille
fait ce qu’elle peut
Et sur l’azur des flots voguait un bateau blanc …
Les jours sont tous pareils et différents pourtant …
Un homme avec un nez au milieu du visage …
Dans notre lit, pétrin qui lie nos vies …