Le train de nuit roule sa bosse …
Les cailloux du chemin nous racontent une histoire …
Les nuages sont en nous
porteurs d’orages …
La petite pierre apportée à l’édifice a un sens, la goutte d’eau dans l’océan n’est pas perdue …
Et qu’emporterons-nous, au jour du grand départ ?
Dans un pays où on parle de priorités, on continue à bafouer sans vergogne les droits les plus élémentaires des plus faibles …
Je partirai au printemps renaissant …
Après la torpeur estivale la petite école s’éveille …
Le temps qui n’arrange rien avait laissé filer nos liens …
Les amarres larguées nous irons dans le vent …
Une chanson musant aux chemins tortueux …
Ils vont danser au bal masqué …
Une sérénité troublée par quelques cris …
Quand la vie s’en ira …
Entre les lignes, au cahier d’écolier …
Il flotte entre deux airs …
Nous irons par les chemins creux …
Notre inertie indigne entrera dans l’histoire.
L’encre bleue de nos noms …
Dans le regard, en filigrane, plane un lieu dont il ne reste rien …